Malheureusement, l’ouverture de la partie routière du circuit, évoquée de prime abord, n’a pas été possible. C’est bien dommage, car nombre d’entre nous l’espérait, et ont renoncé à s’inscrire, un peu déçus.
3 membres du MGCF étaient néanmoins inscrits aux roulages. Plus nombreux samedi, nous sommes restés 2 dimanche.
2 sessions par plateau le matin, 2 l’après-midi.

Samedi

Dès le samedi matin, pendant que les pilotes participaient au briefing, le barnum du club a été installé sous l’égide de Christian Lissot, Claire-Gaëlle Le Floch et Bernard Henry pour l’accueil Club. Viennoiseries et café attendaient donc les plus matinaux.

L’aurore fût belle et le soleil au rendez-vous toute la journée pour nous offrir une journée parfaite, météorologiquement parlant.
Par manque de participants, 2 plateaux ont été regroupés pour n’en donner que 3 et la durée des sessions allongée pour donner 4 fois 30 minutes de roulage chaque jour. On retrouvait ainsi 3 plateaux

• Light Sport Cars: < 1500cm3, avant 1989 (minis, sprites, midgets, frogeye, Lotus 7…)
• Big Boys: >= 1500cm3, avant 1989 (MG A & B, Triumphs TR et spitfire, Austin Healey, Ford Escort, Jaguar type D E, XJS, Lotus Elan/Europa)
• The New Avengers + Sport & Supercars [NDR: Je n’ai pas les conditions d’entrée] (Lotus Elise, Exige, Caterham…)

Force est de constater que les plateaux n’étaient pas complets. Une aubaine pour les pilotes qui ont pu s’exprimer plus librement en évitant le trafic sur la piste, mais une situation certainement moins intéressante pour les spectateurs. Ils manquaient mystérieusement à l’appel par rapport aux précédentes années, même au plus fort de la fréquentation samedi après-midi.

Le club a pu accueillir ses membres et leurs autos et nous avons pu admirer:

• Une belle TD,
• La MGA préparée du président, qui a servi de transport de barnum,
• 3 cabriolets MGB dont celles de Bernard Henry et d’Arnaud Paillard,
• 4 MGB GT : Claire-Gaëlle Le Floch, Laurent Clavier, Xavier Petit-Jean Boret et Jean-Paul et Evelyne Cavelier,
• La MGB GT V8 de Jean-Claude Eisnitz, qui tournait mal et a abandonné les roulages dès la matinée de samedi.

Vers 12h30, nous avons pu apprécier la collation préparée avec soin par nos hôtes du jour, et c’est un verre de Kir à la main que nous avons trinqué à la santé du Club, de nos autos, de l’Autodrome, du Président, et de l’organisation des 100ans de la marque. Un grand merci à Claire-Gaëlle, Bernard et Evelyne qui avaient cuisiné pour nous régaler avec des cakes salés, des crêpes et des fondants au chocolat maison. Merci à Christian pour la logistique.

Après les roulages de l’après-midi, nous nous sommes préparés et avons rejoint les stands pour participer à la parade qui regroupait toutes les autos des clubs. Les taxis londoniens ont alors côtoyé quelques voitures de course, de nombreuses sportives si chères à nos amis anglais, en cabriolet ou coupé, et quelques berlines.
L’occasion de rouler tranquillement sur cet anneau mythique et de prendre quelques photos.

Dimanche

Nous n’étions plus que 2 MG dimanche matin à nous installer sur le paddock sous un ciel maussade, tous deux inscrits aux roulages.
Avec ma femme Lolet ONG, nous avons monté le barnum après le briefing obligatoire, sorti café et thé afin d’accueillir les courageux membres qui auraient bravé le temps et leur amour de l’oreiller. Les paddocks étaient désespérément clairsemés.

Peu de monde sur la piste, peu de monde dans les tribunes. Idéal pour améliorer ses freinages, ses trajectoires, ses vitesses de passage dans les virages et les chicanes. S’arsouiller, un peu, avec des autos plus puissantes, mais trop lourdes pour garder l’avantage dans les parties sinueuses. On revient, on recolle, on se montre, on essaye de doubler… J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver mon auto qui sort de 2 ans de soucis mécaniques et donne enfin le meilleur d’elle-même.
La soupe n’a pas été la même pour tout le monde, Arnaud ayant rencontré des problèmes d’allumage et d’alimentation d’essence qui l’ont contraint à abandonner après la 2ème session. L’anneau reste une épreuve difficile pour nos mécaniques peu habituées aux dévers.

Pour finir ce weekend en beauté, et un peu moins seuls, Gilles Coty et son ami Jean-Philippe nous ont ramené le soleil auxerrois en fin de matinée et nous avons profité des restes de la veille pour proposer une collation dans le paddock avant de reprendre pour les sessions de l’après-midi. L’astre solaire donnait à son maximum lorsque nous avons pris le café et il faisait aussi chaud que la veille sous les casques et à l’intérieur de la GT pour profiter des derniers roulages.
A nouveau, nous nous sommes alignés pour la parade qui a clos l’événement 2023 et le weekend.

Bilan du week end

Pendant ces deux jours, nous avons pu admirer des autos tourner sur ce morceau d’histoire qu’est l’anneau des records, certaines aux mains d’excellents pilotes qui ont assuré le spectacle. La partie relevée est toujours aussi impressionnante, que ce soit en spectateur ou à l’intérieur des voitures. Les chicanes sont le théâtre de montées d’adrénaline et des scènes à ciel ouvert qui ravissent les yeux et les oreilles.

Espérons que le manque d’enthousiasme de cette année soit passager et ne signe pas la fin de cet évènement, qui permet à nos autos l’accès à cette piste hors du commun. Est-ce un manque de communication sur l’évènement, de visibilité sur le net, de clarté du site pour les inscriptions, le tarif ou bien le format sur 2 jours qui sont à l’origine de cette édition en demi-teinte? Difficile à dire, mais ce sont en tout cas les idées qui remontent des discussions et qui peuvent aider les organisateurs à régénérer le pouvoir d’attraction de God Save The Car. Le couronnement a peut-être simplement eu un effet d’overdose. Who knows?

Please God, save the english car at Montlhéry.

Merci encore à Christian, Bernard, Claire-Gaëlle, Evelyne pour l’accueil et les victuailles.
Merci à l’UTAC et l’Autodrome de Linas-Montlhéry pour l’organisation.
Merci aux commissaires de l’AMCO pour la sécurité sur la piste.
Merci à Olivier Quenault d’Auto Classic Club pour son travail sur mon moteur et ses conseils.
Crédits photos : Laurent Clavier, Christian Lissot, Claire-Gaëlle Le Floch, Gilles Coty