Ils sont venus, ils étaient là, tous les inscrits à l’Euskadi, même ceux venus du sud de la Wallonie. Tous atterris au Donibane, hôtel emblématique de ce rallye.

Les festivités sont lancées le dimanche soir par une soirée blanche et foulard rouge, sauce bayonnaise, avec quelques libations et joyeuses retrouvailles aidées par sangria et cocktail maison. Toutes les autos étaient rutilantes dont deux  trop rares  Midget et RV8.

Le lundi, départ de St Jean de Luz pour Les Eaux Bonnes, étape de liaison mais néanmoins très touristique, en passant par Ascain, Sare, Ainhoa, St Jean Pied de Port, parmi les plus beaux villages de France. Puis nous avons embouqué quelques cols, en traversant la forêt primaire d Iraty, avant de se restaurer chez Pédro d’un jambon de pays digne des meilleurs cochons de la vallée, d’une omelette gargantuesque aux cèpes, et premier gâteau basque, le tout fait maison. Pédro n’était pas une impasse !

Route vers Eaux Bonnes, havre de secours suite à des effondrements successifs sur la route d’Espagne. Cité thermale au passé glorieux mais aujourd’hui tous ces établissements dont l’hôtel des Princes sont fermés en attendant une hypothétique réouverture des thermes…

Seul résiste un hôtel, le Richelieu animé par une femme chaleureuse, volontaire, attentionnée et pratiquant une cuisine généreuse.

Le mardi, direction Fabrèges pour monter au barrage d’Artouste à 2000 m par le petit train sur voie ferrée (le plus haut d’Europe). Au 19ème siècle, il a été décidé de construire des centrales hydroélectriques dans la vallée d’Ossau – le barrage d’Artouste commence en 1920 et durera 7 ans. 2000 ouvriers y travailleront et la Compagnie des Chemins de Fer du Midi décide alors de construire une voie de 10 km pour transporter ouvriers et matériels.  Plus tard, elle servira à la maintenance et s’ouvrira au tourisme quand l’usine d’Artouste sera reliée à la gare de départ par un téléphérique.

Tout le long de la montée de 55 minutes, nous n’avons pas manqué de rencontrer  les marmottes curieuses de voir des « estrangers » sur leur territoire.

Le mercredi, route vers le « Cirque de Gavarnie » après avoir grimpé le « Col de l’Aubisque », haut lieu d’exploits du Tour de France et nous avons mis le dérailleur de nos MG sur le bon rapport pour attaquer aussi le « col du Soulor ».

L’après midi, les MG’tistes aux mollets fermes sont partis au « Cirque de Gavarnie » ; d’autres, avec leurs bolides sont allés au «Col des Tentes» profiter d’une vue superbe sur une vallée espagnole.

Deux nuits dans un hôtel de charme avec un accueil personnalisé.

Le jeudi, direction l’Auberge du Maillet où un petit train tiré par un tracteur de 150 cv nous a conduits au magnifique « Cirque de Troumouse », plus grand que Gavarnie. Les plus vaillants sont partis découvrir de superbes points de vue et les lacs.

Dernière soirée, tous de blanc vêtus.

Ces jours passés ensemble n’ont pas évité les quelques aléas habituels de nos vieilles montures, mais vite réglés par la solidarité légendaire et la bonne humeur.

Merci Christiane et Bernard.

Rédaction à 4 mains par quelques irréductibles bretons.