En plus de sa légendaire qualité et convivialité, le Rallye des Vaches Rouges présente la particularité rarissime d’être un rallye dynastique : 3 générations de passionnés nous accueillent depuis 7 ans, du grand-père Claude, à sa fille Florence et à son petit-fils, Marc, copilote émérite de Claude, en compagnie du duo de choc, Monique et Gilles Dumazet , qui auront fait en bonne compagnie bientôt plus de kilomètres pour les reconnaissances que le Tour de France.
Cette année, la nouvelle épreuve ne fut pas d’arriver à bout le vendredi soir du copieux diner servi avec générosité à Laqueuille, mais d’affronter un temps nuageux fort inhabituel au départ, plutôt que les traditionnels coups de soleil.
Rien ne résiste pour autant à la bonne humeur rythmée par les vigoureux coups de cloche de Gilles, d’autant que le trajet prévoit de nous conduire de la Corrèze à la Dordogne, en suivant la Vézère.
On s’en rend bien compte lors de la pause casse-croûte à 10h30, dans l’école municipale de St Rémy où certains rajeunissent d’ailleurs rapidement au point de troquer MGA contre vachette –normande et non rouge – à pédales, dans une course improvisée opposant l’un des animateurs de la Région Pays de Loire à l’auteur de ces lignes.
En plus d’être dynastique, le rallye des vaches rouges a toujours de par sa localisation, une touche présidentielle. Après Pompidou, Chirac, Hollande, c’est dans le village d’origine de Jacques Delors , Lonzac en Corrèze, que nous nous arrêtons pour un copieux déjeuner de qualité à l’Auberge du Rochefort. Ambiance festive, tant pour nous que pour les clients réguliers de l’Auberge, d’autant que le Maire de la Commune se joint très amicalement à nous pour remettre la médaille de la ville à Gilles Dumazet, qui échappe de peu au traditionnel « ban bourguignon ».
L’après-midi, plongée émerveillée dans le Périgord Noir vers Sarlat, par une route magnifique, bordée d’églises romanes et de villages de charme, qui incitent à musarder. Pause à Saint Génies, ou notre présence contribue à colorer la sortie d’un mariage dans la très belle Eglise du 12eme siècle couverte de lauzes.
Arrêt de qualité le soir sur les hauteurs de Sarlat à l’hôtel Meysset, avec un accueil là encore des plus courtois pour les équipages, les voitures et les toutous pendant que deux courageuses, Véronique et Dominique nagent bravement dans la piscine extérieure.
Diner de qualité le soir, au cours duquel nous fêtons l’anniversaire de Frédérique, venue d’une traite de Calais, et de Jean, qui depuis son tour de vachette à pédales, et le bon air de la journée, rajeunit visiblement ! Ils n’échapperont pas tous deux à la bise et au ban bourguignon !
Quelques farceurs, nous renvoient aux blagues de collégiens en inter changeant les photos représentant les équipages sur les portes des chambres, donnant lieu à quelques gags cocasses après un diner arrosé !
Après ces sympathiques excès, nous voilà repartis à travers les Causses du Quercy sur les bords du Lot, à proximité de Collonges la Rouge, par des routes ombragées de chênes inoubliables avant d’entamer la dernière épreuve du périple. Trouver le chemin forestier conduisant au Pont du Chambon à ce petit bijou de l’Auberge des Pécheurs, enclave de verdure hors du temps pour un déjeuner homérique !
A se demander comment une telle petite merveille peut avoir été dénichée par nos organisateurs, qui tous les ans battent les records de qualité et d’originalité
Traversée de la Dordogne et de ses barrages par des passages creusés à flanc de montagne avant un tranquille retour vers le Massif du Sancy et le square Joffre à La Bourboule, dont les nombreuses publicités pour les cures d’amaigrissement semblent prendre désormais tout leur sens après ce week-end festif !
Merci à nos organisateurs et à leur équipe de choc, amis, sponsors, dépanneurs pour nous avoir encore une fois transmis tant de plaisir et à l’année prochaine en attendant les 10 ans des vaches rouges !
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Philippe Aubry
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