Contraste dans la traversée de  Super-Besse. Station moderne  et bétonnée totalement dépourvue de mystère.

Mystère et casse-croute au bord du lac Pavin dont les profondeurs abyssales  sont peuplées de délicieux ombres chevalier.

Le diable qui squatte le clocher de la citée médiévale de Besse ironise sur la tentation dentelière des copilotes féminins.

On effleure la vallée de Chaudefour préservée de toutes pollutions.

Nos MG profitant du circuit de la course de côte du col de la croix Saint Robert ronflent allègrement dans le cliquetis des culbuteurs, la température de l’eau de refroidissement flirte avec l’ébullition et on espère beaucoup de la « dévalade » sur le Mont-Dore pour refroidir l’ardeur des moteurs.

Traversée dominicale du Mont-Dore et à nouveau réchauffement des températures dans l’escalade du col de la Croix Morand, déjà apparait en contrebas le lac Chambon ou nous attend de pied ferme l’aubergiste à qui nous avons confié nos estomacs.

Remontant le temps et pris en main par les  occupants du château féodal de Murol, les gueux ignorants que nous sommes, s’instruisent dans un divertissement pédagogique qui remet certaines pendules à l’heure.

Riches d’un nouveau savoir moyenâgeux, nous reprenons  avec modestie la route pour aller nous imprégner des sites remarquables que sont les roches Tuilières et Sanadoire. En longeant le lac du Guéry  se rapprochant rapidement, le cul de sac du massif, avec son sommet culminant le Puy de Sancy que nous avons contourné dans son intégralité à la recherche de vaches rouges, stars incontestables  de cette promenade.