2008 – Rallye des Causses

 

Aubazine en Corrèze entre Brive et Tulle : dimanche 29/06/2008

Pour le groupe des Bordelais, départ à 14 h.
Vers 11 h mon télép
hone sonne… c'est Nigel : « Tu ne vas pas me croire, je suis en panne après avoir fait le plein de carburant ! ».

Notre mécano Patrick fait le maximum… le constat tombe, la superbe MG TF 1500, victime d'un allumage électronique défaillant, ne sera pas du voyage. Vive les vis platinées ! C'est donc en voiture moderne que Nigel et Eve feront le rallye des Causses.
Nous avons donc roulé ensemble vers « Aubazine », notre lieu de rendez-vous commun. A l'hôtel du « Coiroux », tous les équipages étaient arrivés certains bichonnent leur belle, d'autres se rafraîchissent dans la piscine.
19 MG (1TC, 2TF, A,5B et 3F) étaient au rendez-vous.


Le pot d'accueil a permis de faire connaissance avec les nouveaux participants beaucoup en effet avait participé à la « Transpyrénéenne » l'an dernier. Quelle joie de se retrouver ! Remise des plaques de rallye, des « road book » et d'une magnifique broderie aux points de croix réalisée par les mains expertes de Carole. 

 


1ère étape le lundi 30/06/2008
de Aubazine à Salers (234 KM) Lozère & Cantal

Départ matinal, les équipages sont prêts avant l'heure. Nous nous arrêtons à « Collonges-La-Rouge », merveilleux village fortifié tout en pierre de grès rouge, classé parmi les «Plus Beaux Villages de France», magnifique ! Le road book nous conduit à travers la Corrèze. Le midi nous faisons halte au bord du lac de Neuvic où quelques grillades nous attendent à la guinguette du lac.
 


Collonges la RougeNeuvic
 

Une voiture arrive sur le plateau de l'assistance. Après examen, c'est une rupture d'embrayage de la MG A de Jacques et José Pierre. Convoyage de la voiture dans un garage, prêt d'un véhicule moderne et tout rendre dans l'ordre.
Bruno et Claudia, nos assistants ont déjà rempli leur mission, ce ne sera ensuite que de petites interventions (3 changements de bobines… tout de même !).
Nous approchons des contreforts des volcans d'Auvergne par de petites routes assez sinueuses. En fin de journée nous arrivons à Salers, où l'Hôtel « Le Baillage » nous accueille. Priorité à la piscine avant la visite du village qui se fera surtout après l'excellent et copieux repas « Confit de canard/Truffade ».

 


2èmeétape le mardi 1/07/2008
de Salers à Aubrac (210 Km)
Les Puys & Pays de l'Aubrac en Aveyron, Cantal, Lozère entre la Truyère et le Lot

9 H, nous quittons Salers sous un soleil radieux. A nous les petites routes sympa bordées de multitudes de fleurs, les cols de Légal, de Bruel, les superbes vallées qui nous mènent au Pas de Peyrol, le plus haut col routier du massif central (1589 mètres). De là, une petite randonnée pédestre nous permet d'accéder au sommet du Puy Mary « le plus grand volcan d'Europe » à 1783 mètres d'altitude. Et là haut, quelle récompense ! C'est un grand spectacle de la nature.
 

Pause au Col de légal  Du sommet du Puy-Mary : un remarquable belvédère sur les vallées alentours, les cirques glacières et les lignes de crêtes  Les plus courageux au sommet du Puy-Mary

Nous prenons ensuite la direction de Murat, puis la route nous mène au pied du Plomb du Cantal à la station de ski de fond de Prat De Bouc (1392 m). Au buron « Jambon de Pays, Truffade, salade »  nous sont servis, délicieux ! Il fait tellement bon que nous avons du mal à quitter cet endroit charmant.

Superbes routes boisées jusqu'aux gorges de la Tuyère, petits villages endormis sont au programme avant d'arriver à Laguiole, berceau du célèbre couteau. Nous investissons les terrasses, il n'y a pas que nos voitures qui ont chaud ! Les premiers arrivés ont le temps d'aller visiter la coutellerie artisanale de « La forge » où quelques achats sont effectués.
 

En fin de journée, nous entrons en pays d'Aubrac, un espace de nature à l'état pur. La route serpente au milieu d'immenses pâturages dénudés et pierreux jusqu'à « Aubrac ». Ce petit village, chargé d'histoire, situé à 1300 mètres d'altitude est un haut lieu de passage des pèlerins de St jacques.
Point de piscine, mais un repas gargantuesque nous est servi à l'hôtel de la « Dômerie » et le soir venu sur la terrasse, la « poire » fut bien appréciée !
 


3ème étape le mercredi 02/07/2008
de Aubrac à Meyrueis (191 KM)
Le Causse de Sauveterre Les Gorges du Tarn Le Causse Méjean

Le beau temps est toujours avec nous.
Nous traversons le plateau d'Aubrac et ces immenses pâturages nus parsemés de bloc de granit jusqu'au col de « Bonnecombe ». Terrain idéal pour nos MG au milieu de nulle part avec pour seules compagnes ces superbes et fières vaches d'Aubrac aux yeux noirs charbonnés.
Puis la végétation devient plus luxuriante, nous descendons vers la vallée du Lot.
Après le village de La Canourgue, nous remontons rapidement sur le Causse de Sauveterre, Sauveterre comme « sauve terre – terre exempte de toute emprise». Voilà pourquoi un vent de liberté sauvage semble nous envahir …Ces superbes petites routes tracées à travers un désert immense de pâturages, parsemés de rares troupeaux de brebis, c'est exaltant… Tout est pur, l'air nous grise, quel plaisir ! Nos MGs se régalent.
Puis brutalement surgit un ravin profond et étroit creusé dans un relief boisé, les gorges du Tarn se profilent. Quel contraste ! La descente rapide est magnifique avec en face les lacets serrés de la montée impressionnante sur le plateau du Causse Méjean le plus haut des causses, culminant à 1.247 mètres limité par les gorges du Tarn et de la Jonte.

 

Certains s'inquiètent… « Cela ne va-t-il pas être trop dur pour nos Anglaises ? » En fait, c'est plus impressionnant à voir qu'à monter. Nous faisons une halte à la « Malène », charmant village sur les bords du Tarn. Au manoir de « Montesquiou », sous une terrasse ombragée nous savourons une assiette des produits du terroir « lentilles au foie gras, brochettes, cèpes persillade, … »… un bonheur ! C'est la TC de Guy et Eric qui ouvre le bal de la montée sur le plateau du Causse Méjean. C'est vrai que ça monte dur. Guy a dû s'y prendre parfois à deux reprises tellement les virages ou plutôt les épingles sont serrées

 

Nous longeons ensuite les gorges du Tarn du haut du plateau sur les corniches et ce ne sont que des successions de point de vue avant de plonger sur « Sainte Enimie ».

Nous empruntons ensuite la route verdoyante de la vallée du Tarn, route qui permet de voir défiler châteaux, belvédères, rochers aux formes étranges et villages pittoresques où les maisons sont encastrées dans la roche.

 

Après le passage des détroits nous remontons sur le Causse de Sauveterre en direction du « Point sublime », point de vue le plus haut (850m) qui permet d'admirer un panorama fantastique sur les gorges du Tarn.
La montée fut « attaquée » par l'équipage Bernard et Christiane et vos serviteurs. Superbes sensations !!! Retour par le « Rozier» et les toutes aussi belles gorges de la Jonte. La route se fraye un passage dans un profond canyon étroit où nous pouvons voir évoluer quelques vautours fauves au dessus de nos têtes. L'esprit du Causses…

 

Que ces plateaux arides et ces points de vue sont beaux !

Nous sommes reçus à Meyrueis à l'hôtel De France où nous pouvons garer nos « belles » dans l'enceinte d'une école. Merci Monsieur Le Maire. Là aussi la piscine est appréciée tandis que d'autres bichonnent leur monture. « La poire » clôture la soirée, aurait-elle des vertus digestives ?
 


4ème étape le jeudi 03/07/2008 : de Meyrueis à Florac (160 KM)
L'Aven Armand– L'Aigoual – La traversée du Causse Méjean

L'orage a éclaté dans la nuit, notre dernière étape risque d'être humide. Départ groupé car nous avons rendez-vous à 9h30 à la grotte de l' « Aven Armand » sur le Causse Méjean. Nous arrivons in extremis, Vanessa et Romain se font attendre, Ah l'amour ! Tout le groupe prend place à bord du wagon à crémaillère, direction les entrailles de la terre. Là nous découvrons une merveille souterraine, la plus grande stalagmite connue à ce jour dans le monde qui brille de ses 30 mètres de haut ainsi que 400 autres. Une salle unique, féerique qui par ces dimensions pourrait contenir Notre Dame de Paris ! Le tout avec une mise en scène de lumière aux effets changeants. Epoustouflant !
Nous revenons à la surface et c'est dans le brouillard que nous croiserons le « Bonheur »

 

La montée vers la station du mont Aigoual se fait avec les phares.
Il fait vraiment froid là-haut à 1567 mètres. Nous nous réfugions dans le musée du Mont Aigoual où nous prenons quelques cours de météo. Aussi nous ne sommes pas surpris d'apprendre que l'Aigoual est l'endroit le plus pluvieux de France (2000 mm/an). Quelque part ça rassure.
Nous quittons rapidement la station et descendons vers le col de « Perjuret » et là Oh  joie ! Nous apercevons le soleil qui ne nous quittera plus. C'est vraiment une très petite route qui nous conduit au hameau du « Végalier » dissimulé au milieu d'un désert minéral, le chaos de « Nimes-Le-Vieux ». La ferme auberge du chaos nous offre en guise d' « assiette du randonneur », un véritable festin confectionné entièrement avec les produits de la ferme, quel régal ! Une petite balade pédestre nous fait découvrir ce site unique.

 


Puis c'est à nouveau la traversée du Grand Causse, le Causse Méjean avec ses jolis hameaux, ses points de vue sur le Tarn, cette nature intacte et en direction de Florac un paysage steppique, presque désertique. L'esprit du Causses nous gagne, envoûtant !

La magnifique descente sur Florac nous conduit au terme du rallye. Dans le parc de l'hôtel, nos MG sont alignées, la piscine investie, pour certains déjà les cartes routières sont consultées, il faut préparer le retour.

Mais avant, il y a notre soirée de clôture…Après le cocktail servit par l'hôtelier,

Surprise …. La remise des cadeaux. Sont remis à chaque équipage un tablier de vigneron et un coffret tire-bouchons à l'effigie du MGCF et du rallye des Causses accompagné d'une bouteille de vin de Bordeaux
 


Et pour nous les organisateurs, séquence émotion…Bernard Joubert nous remet, au nom du MGCF, le livre « MG Safety fast 1924-2004 » et Anne Laure au nom du groupe, un couteau Laguiole gravé « rallye des causses » à chacun.
Chaleureuse ambiance.

 

 



C'est avec un petit pincement au cœur que nous nous sommes séparés avec la pensée de se retrouver pour un prochain rallye.

Nous remercions chaleureusement tous les équipages qui par leur bonne humeur, leur gaieté, leur simplicité ont su créer une super ambiance et la réussite de ce rallye.

Merci également à nos sponsors Alain Dupau de SO Radiateur, Patrick Champarnaud du Garage des Anciennes, Jean Rassinoux et les viticulteurs Hauxois.

Francis Bouyssou et Jocelyne Béoustés

 

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