On savait le challenge difficile en raison de la mise en place des contraintes d’accès (pass sanitaire, jauge limitée à 5000), de l’absence de visiteurs étrangers, des élections régionales … et on doit saluer l’équipe d’organisation qui a maintenu la programmation contre vents et marées. Malgré tous ces efforts, la fréquentation n’a pas été au rendez-vous, et le salon était méconnaissable. Seulement 470 entrées le vendredi, 1 400 le samedi et un peu plus de 500 le dimanche. Quand on sait qu’il draine habituellement 35 000 visiteurs… C’est d’autant plus dommage que le salon inaugurait un site entièrement rénové, parfaitement adapté pour accueillir nos autos et motos de collection.
Le stand du club était tenu par une petite équipe animée par notre animateur local Patrick Manceaux. Il y avait Jean Jachniewicz, l’animateur de Lorraine, venu prêter main forte pour l’occasion, et Benoit Houssack, qui exposait une magnifique MGB de 1969, d’origine américaine.
La restauration a duré 8 ans et Benoit a tout refait lui-même (hormis la peinture de finition extérieure). Les visiteurs pouvaient apprécier le travail et en particulier le compartiment moteur, d’une propreté chirurgicale !
Nous sommes venus, Patrice Peret, Denis Vasdeboncoeur et moi-même prêter main forte le dimanche. Très peu de monde en effet, mais quelques rencontres intéressantes avec des amateurs des stands voisins notamment.
La partie centrale du hall principal était réservée à une exposition du club Rootes, qui regroupe les marques Sunbeam, Hillman, Singer, Humber et Commer.
Des autos peu connues mais intéressantes, comme les exemplaires dont une Rapier IIIA, la même que celle qui a couru le rallye Monte Carlo de 1962.
A l’extérieur, très peu de marchands et de stands que le gros orage du samedi soir avait fait fuir. Le parking extérieur était lui aussi assez pauvre, mais on déniche toujours quelques inédits, comme cette 404 qui a affronté le Paris-Pékin en 2019. Chapeau !!
2021 est terminé et vivement 2022. Gageons que le salon retrouvera une activité normale, à la hauteur de l’engagement des passionnées rémois.
Christian Lissot