Après une visite matinale au Musée 1900 d’Arpaillargues, c’est en effet sous un ciel sans vent et sans nuage et une température dépassant déjà les 30° à l’ombre que nous nous sommes dirigés vers le Mont Bouquet, relief calcaire couvert de l’aride garrigue méditerranéenne.
Ses pentes raides (près de 10% en moyenne) sont d’ailleurs bien connues des cyclistes qui y disputent chaque année «L’étoile de Bessèges».
Avant cette épreuve, petit arrêt à Brouzet-les-Alès pour assister sur la place du village à une distillation d’huiles essentielles. Ensuite ce fut l’assaut du Mont Bouquet, 5 kms de montée dont certains passages à 16% ont fait grimper les aiguilles des thermomètres de bord et l’angoisse de ceux qui y maintenaient les yeux rivés dessus.
Tout le monde est heureusement arrivé au sommet où nous attendaient une vue superbe sur les Cévennes, la vallée du Rhône et le mont Ventoux ainsi que le spectacle de l’envol de parapentistes dont certains pourtant, par absence de vent, allaient directement se perdre dans les fourrés en contrebas !
Après le test du refroidissement en montée, celui des freins en descente ne posa aucune difficulté sauf à l’équipage d’une TD qui dut terminer au frein à main.
C’est donc sous un soleil à son zénith et une température qu’opportunément nos tableaux de bord d’anciennes ne nous permettaient pas de mesurer que la balade s’est poursuivie parmi les champs, les vignes et les oliviers du beau pays d’Uzès. Sur ces petites routes désertées (on comprend pourquoi) les MG se sont montrées vaillantes et parfaitement adaptées.
Que dire de leurs occupants ? Avec toute l’eau qu’ils ont évaporée, ils étaient beaucoup plus légers à l’arrivée !
Excellent déjeuner dans un restaurant proche de Castillon-du-Gard, pris à l’ombre des platanes pour clôturer ce bon moment.
Annie Ghirardi