L’idée était aussi d’attirer un public moins branché « sport » que celui de la section, mais que nous invitions à partager cette passion comme passagers de nos autos. Un moment de partage qui n’a pas eu de succès car seul Gilles nous a rejoint pour profiter des tours de circuit. On ne désespère pas et on réitèrera l’expérience pour une prochaine fois ?.
Le vendredi après-midi, nous convergeons à Pouilly en Auxois sous quelques fortes averses qui nous valent de beaux arcs en ciel, et tout le monde se retrouve pour la soirée. Il manque quelques duettistes retenus pour les petits problèmes de santé mais on espère bien les retrouver pour la prochaine ?.
Samedi matin, la mĂ©tĂ©o n’est pas très engageante et il pleut quand nous rallions le circuit de Pouilly. Heureusement ce sera pratiquement le seul moment de pluie Ă dĂ©plorer (surtout pour ma MGA qui n’a pas de capote). On commence quand mĂªme prudemment – il faut que les autos tiennent jusqu’au lendemain ! – et on apprĂ©cie, plus que le circuit lui-mĂªme, l’ambiance du SCCT. Par rapport aux autres organisations de Track Days que je connais, les autos sont limitĂ©es Ă l’annĂ©e 1984, les performances sont plus homogènes et le comportement gĂ©nĂ©ral sur la piste est très respectueux. CĂ©dric et Franck du SCCT y veillent et on peut vraiment s’amuser sans apprĂ©hension.
La journée a vite passé, on apprécie autant les instants intenses à user l’asphalte que les pauses à discuter technique ou pilotage à côté des autos.
En soirée la colonne MG Sport a pris la route vers l’hôtel « Le Relai Fleuri », un établissement déniché par Philippe avec un accueil très sympa, un apéritif animé et un bon diner arrosé cette fois-ci… par du vin. Bref un très bon moment !
Le lendemain, c’est Gilles qui prenait les commandes. Une dizaine d’équipages nous a rejoint à l’hôtel. Après la remise des roadbooks et des instructions, nous nous sommes tous lancés pour une balade d’environ 80 km. Les petites routes qui longeaient la rivière Serein étaient très chouettes et nous avons traversés plusieurs beaux villages : Montréal, l’Isle sur Serein, Noyer sur Serein (classé plus beau village de France).
Une halte Ă©tait prĂ©vue aux caves de Bailly-Lapierre tout près de l’Yonne. Cette coopĂ©rative a repris depuis 1972 une ancienne carrière de calcaire – qui a Ă©tĂ© en son temps une champignonnière – pour y implanter son site de production de CrĂ©mant de Bourgogne. Nous avons pu garer nos MG au frais et faire la visite du site. Tout est rĂ©alisĂ© sur place, dans un niveau de tempĂ©rature idĂ©al pour la conservation du mousseux, moins pour le travail de pressage, de remuage, d’embouteillage. Y faut pas rester inactif dans les 12°C et 80% d’humiditĂ© permanents !
Une petite dégustation s’imposait (avec modération) avant de reprendre la route pour le déjeuner au restaurant du Moulin de la Coudre, tout près d’Auxerre. N’ayant pas trouvé de place disponible, je me suis résolu à stationner sur le parking des voitures électriques. Mais aucun risque que je me lance dans un rétrofit !
De grands grands merci à Philippe et Gilles pour l’organisation de ce weekend. La combinaison circuit et rallye s’est révélée vraiment très sympa et je vous encourage à y goûter !