A l’heure où les premières feuilles des vastes forêts des Vosges Alsaciennes commencent à peine à se mordorer, Pascal et Regis nos responsables MGCF locaux, nous proposaient de prolonger l’été par l’ Edition 2025 du célèbre « Kougelhopf’Run » MGCF. Un rendez-vous qui d’année en année a permis à tous de découvrir l’Alsace du Sud au Nord sous l’égide de la fameuse brioche devenue mythique dans le club.
Vivre l’Alsace c’est découvrir des personnalités plus qu’amoureuses de leurs racines, adorant en faire découvrir la culture -y compris à leurs voisins lorrains 😉. C’est aussi l’occasion de se souvenir que nous sommes là à un carrefour international. Parmi les 11 équipages, 1 suisse venu de Genève avec une rarissime MG YT familiale, et 1 allemand en la personne de Bernhardt, responsable du club MG allemand pour la région Bade-Wurtemberg, avec sa femme dans leur MGA . Vivre l’Alsace c’est aussi devoir faire face à une gastronomie locale à laquelle les hôtes font particulièrement attention.
Cette édition 2025 dite « Palatine » ne dérogea pas à la tradition. Palatine car si la première journée démarrait aux abords de Wissembourg où vivent Regis et Pascal, elle nous entrainait chez les voisins allemands du Palatinat.

Le dénominateur commun aux deux côtes de la frontière est la vigne. Face à la France démarre la célèbre Weinstrasse marquée par la massive et très historique Porte du Vin.
Haut Lieux du tourisme rhénan, les villages pavoisés se succèdent. Maison à colombages, hautes treilles, viticulteurs finissant leurs récoltes.. Un superbe traveling sous une météo favorable que nos amis avaient eu le goût d’inviter. L’usage de cabriolets permettait également de sentir dans les cours des fermes croisées l’odeur du vin nouveau fermentant dans les cuves. A notre droite la plaine allant jusqu’à la Forêt Noire et Heidelberg.

A gauche, dominant les vignobles, des pics, des châteaux de grès rouge. C’est justement l’un d’eux que nous découvrons lors d’une visite. Ceci nous permettant de grimper au sommet d’un éperon rocheux dans lequel murailles et pièces furent creusés. Une plongée dans l’histoire où dès le moyen-âge les châteaux en grès rouge des Vosges (que le romantisme adulera) se faisaient face de part et d’autres de cette frontière encore actuelle.

Retour sur Wissembourg pour une visite détaillée de ses monuments de ses parcs par nos deux natifs peu avares d’anecdotes savoureuses, et enfin pour le réceptif du soir et du lendemain matin.
Le second jour nous amène à travers de hautes futaies de chênes et de hêtres vers cette partie de l’Alsace que l’on appelle « bossue ». Une section de l’Est des Vosges faisant un une ronde bosse dans la Lorraine voisine. Sur la ‘route du feu » nous découvrons le site du cristallier Lalique, niché dans une vallée où le bois des forêts et le grès du sol (encore lui !) fournissaient les éléments nécessaires à la verrerie. Bravo pour la visite d’un musée élégant qui nous a tous passionnés.
A l’heure de se séparer après un déjeuner typique, a lieu une sympathique remise de prix consécutive à un quizz ou l’humour octogonal prévalait.

Nous voilà repartis vers l’automne la tête emplie de ces images traditionnelles d’une Alsace mythique, de souvenirs embaumés, et de de flacons de vin d’alsace qui prolongeront en hiver le plaisir de ce Kougelhopf’Run 2025.
Pour le groupe, A. Bothorel