2011 – Kougelhopf’Run

On en parlait avec une nostalgie gourmande depuis des années : il y avait ceux qui « avaient fait » le Kougelhopf’Run, et ceux  qui piaffaient d’impatience à la perspective de pouvoir participer eux aussi à de somptueuses balades, entrecoupées de haltes gastronomiques.

Grâce à Christophe Jacquot et Hervé Ditner,  anciens et nouveaux participants se sont retrouvés sous un soleil éclatant en Alsace le week-end end du 28 et 29 mai pour la nouvelle et attendue édition du Kougelhopf’Run.

Les équipages réunis le samedi matin à Rouffach pour savourer leur premier petit déjeuner n’étaient pas seulement piaffants mais vrombissants : superbe plateau de 15 équipages avec fort contingent de V8, de BGT et autres puissantes voitures, dignes de Sébastien Loeb, rutilantes au soleil.

Certains étaient d’ailleurs venus de loin pour participer  à ce rallye :

– de Lyon, Jacqueline et Alain  au volant de leur sportive F

– d’autres avaient même franchi l’Océan Atlantique pour venir de Martinique se joindre avec un moderne bolide, mais anglais of course…

Le trajet du matin fut une pure merveille : à travers le Parc du Grand Ballon d’Alsace, chacun put se croire un vrai pilote de rallye, sur des circuits WRC entrainant passages de cols, beaux virages et traversée de villages justifiant la réputation de « riante Alsace »..

Pause-déjeuner très attendue au col de Frenz dans un restaurant à flanc de montagne, afin de vérifier si la gastronomie locale était à la mesure de nos attentes  et se familiariser  avec  Fleischnacka, Schnakenudle et autres « déliceusetés » …

C’est repus et bienheureux que nous passâmes le Markstein avant d’attaquer un moment fort : les Trois Epis et la somptueuse spéciale de la route des 5 châteaux, autre parcours du Rallye WRC, ou les forteresses du 12ème  siècle tentent de dépasser les hauts sommets des forets de sapins.

Les deux dernières épreuves de la journée furent inoubliables : après avoir laborieusement, pour la Corse que je suis, tenté de prononcer d’une seule traite le nom de charmants villages comme Voegtlinshoffen, et Obermorschwihr (essayez donc pour voir), nous dûmes déguster pas moins de 6 grands vins d’Alsace à la ferme du Bollenberg.

Riesling, Muscat, Pinot et Gewurztraminer étaient  bien évidemment nécessaires pour participer ensuite à un repas digne d’Obélix ou des fêtes flamandes peintes par Brueghel : sanglier à la  broche,  feuilleté au munster préparaient ensuite aux desserts pour ceux qui le pouvaient encore !

Dimanche : l’apothéose ! Au vert des forêts de sapins se substitua un océan de bleu Bugatti lors de la visite de la collection Schlumpf, plus grand musée automobile existant.

Delahaye, Panhard, Hispano-Suiza, véhicules à  4 ou 3 roues, Bugatti Royales, biplaces … : l’œil ne savait plus où se poser devant toutes ces merveilles.

Grace au talent et à la passion de « Feufeu » ou «  Big Moustaches » hier encore joyeux compagnon, et désormais par la Grâce de l’automobile , impressionnant et sérieux guide d’une collection qu’il connait bien pour faire partie des privilégiés pouvant sortir quelques-uns de ces bijoux,  anecdotes et performances des véhicules furent présentées dans un silence admiratif.

Nous apprîmes ainsi  à distinguer et reconnaitre

–         le Bleu Bugatti, dit « bleu Schlumpf »et non pas « Schtroumpf »

–         les voitures « dessinées par Jean » qui n’est pas le cousin de Feufeu, mais Jean Bugatti

–         un coupé, d’un phaéton, roadster, cabriolet, coach, limousine, berline…

Impossible de ne pas mentionner la voiture favorite de notre guide : une Panhard-Levassor de 1908  (155 km/h !) de toute beauté. De là à déduire l’origine de la moustache 1900 de Feufeu, qui doit certainement être remarqué lors des sorties du véhicule, il n’y a qu’un pas ou une roue de MG !

Bouquet final de ce feu d’artifice alsacien : le MG Club eut l’honneur d’être le premier club automobile à pouvoir rouler sur l’anneau du Musée !

Tous nos participants purent ainsi pousser leurs véhicules sur le circuit avant de partir, et on put également assister à une sympathique course entre  Aston Martin DB9 et Ford A speedster 1929 conduite par Claudie, dont le coup de volant est à saluer sur ce modèle américain ou sur sa MGA !

Hervé et Christophe se sont succédé au volant de ces anglos saxonnes, mais malgré cela, leur cœur reste aux MG et ils nous ont d’ailleurs promis une nouvelle édition l’année prochaine !

A vos agendas !

 

Wanda Hannecart-Weyth

 

 

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Photos : Eliane et André Gauer, Wanda Hannecart-Weyth, Christophe Jacquot, Michel Meyer, MG Club de France, tous droits réservés

 

 

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