Nous étions 12 stagiaires, du début à la fin (ce qui est plutôt bon signe), pour 5 voitures : deux MGA et trois MGB. Total respect pour Tim, qui était venu de l’Ardèche avec sa très belle MGA rouge achetée aux USA et immatriculée aux Pays-Bas, 1200 km A/R, tout de même…
Pendant ces 4 jours, nous avons appris les bases de la mécanique automobile, la majorité d’entre-nous étant plutôt novice en la matière. Au menu : fonctionnement du moteur (le cycle à 4 temps), réglage des culbuteurs, allumage, carburation, freinage, graissage, etc.
L’ambiance ? Sympathique, très détendue, et néanmoins studieuse, avec des stagiaires avides d’apprendre (ah je suis sûr que nos deux profs rêvent d’avoir tout le temps des élèves aussi motivés !), mais aussi désireux de faire profiter le groupe de leur propre expérience. L’alternance des cours théoriques et des exercices pratiques sur les véhicules permettait de rythmer efficacement les journées.
Forcément, pendant les pauses, nos conversations tournaient souvent autour de nos MG… !
Et tels les habitants d’un célèbre village gaulois célébrant la fin de leurs aventures par un banquet, nous avons terminé notre stage autour d’un barbecue géant. Ah, ils sont bien équipés dans ce Lycée Technique 😉
Au final : cette formation n’a pas fait de nous des garagistes en puissance, mais ce n’était pas du tout l’objectif ! En revanche, elle nous a certainement aidé à mieux comprendre les principes de base de nos chères mécaniques, en théorie et en pratique, et a constitué une incitation à mettre encore davantage « les mains dans le cambouis » ! Sauf pour ceux qui, lorsqu’ils étaient petits, sont tombés dans un marmite remplie d’huile de vidange magique, nous avons tous une appréhension naturelle face à la complexité de nos véhicules, une certaine crainte de les maltraiter qui nous incite parfois à ne pas trop y toucher. C’est tout à fait normal. Mais ce type de stage permet de gagner en confiance, et d’oser aller plus loin sous le capot ou sous le châssis. Et même si par la suite, pour certaines opérations, nous continuerons tout de même à confier notre voiture à notre « cher » garagiste, au moins saurons-nous dialoguer plus efficacement avec lui…
Le principe de ce stage sera probablement reconduit pour que d’autres membres du MGCF puissent en bénéficier, et il est également question d’un stage de perfectionnement, sur deux jours, qui permettrait d’approfondir certains concepts, et de délivrer une méthodologie de détection des pannes.
Quant à moi, le week-end suivant mon retour de stage, je suis allé dans ma cabane de jardin, j’ai pris une pelle et j’ai commencé à creuser une fosse dans le sol en terre battue de mon garage pour mieux voir les dessous de ma belle. Motivé, motivé… !
Photos : Jacky Lelièvre, MG Club de France, tous droits réservés